Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
"Ces drôles d'humains "par Utopie
6 janvier 2010

Honte à la Mode!

Dans les années 90, c'était très tendance de se dire contre les manteaux de fourrure naturelle; toutes les grandes maisons de mode de luxe suivaient ce mouvement allant jusqu'à faire poser leurs plus grands mannequins nus, afin de lutter contre le massacre des petits phoques.

Aujourd'hui presque toutes ces grandes maisons ont tournées leur veste: il suffit de regarder les derniers défilés de mode en date; collection hivers comme collection d'été, la fourrure naturelle est devenue la star des podiums. Il y a les traditionnelles fourrures de lapin, mais bon, comme on mange la viande, je me dis que ça serait hypocrite - à moins d'être végétarien - de blâmer ce commerce. Mais quant est-il de la  fourrure des karakuls, agneaux d'Asie centrale, que l'on retrouve dans bon nombre de vêtements de luxe en occident. Vous me répondait que l'on mange également de l'agneau? Et des foetus d'agneau? Car voilà le problème:

L'astrakan correspond à la fourrure d'agneaux abattus très rapidement après leur naissance, ou, ce qui est encore plus prisé, à la fourrure de fœtus dans les derniers jours de la gestation. Pour ce dernier cas, la fourrure est officiellement annoncée comme provenant d'agneaux morts-nés ; Selon l'industrie de la fourrure, ces peaux fœtales proviennent d'animaux nés prématurément par accident ou pour des raisons inconnues. L'équipe d'investigation de la HSUS a découvert une toute autre vérité. En effet, la HSUS (Humane Society of the United States) montre au contraire des brebis enceintes égorgées dans les 15 derniers jours de leur gestation (sans étourdissement préalable).

Les fœtus sont extraits ( du ventre de la mère ) et leur fourrure est prélevée. De façon diverse, la mère est tuée et éventrée pour en extraire le fœtus à la fourrure soyeuse. Une des techniques populaires consiste à égorger la brebis porteuse et à lui tordre le cou jusqu'à ce que sa tête soit arrachée du corps. On laisse ensuite le bébé s'asphyxier à l'intérieur de l'utérus de la mère avant de l'en extirper pour s'approprier sa peau.

La surface obtenue étant très petite, il faut beaucoup d'animaux pour confectionner chaque vêtement (cela peut atteindre une trentaine d'agneaux pour un manteau). Les manteaux et ensembles fabriqués à partir d'agneaux Karakul se vendent à plus de 25 000$ l'unité. Pour les éleveurs de moutons, ces prix exorbitants justifient la mort des brebis en gestation. De toute façon, après avoir mis bas de trois à cinq fois, la mère est abattue. Aucun des enfants de la brebis ne lui survivra. Au total, ce sont 4 à 5 millions d'agneaux qui sont tués chaque année pour réaliser ces produits, et ce chiffre ne prend pas en compte pas les brebis enceintes sacrifiées. La HSUS dénonce notamment la France, l'Allemagne et l' Amérique du Nord parmi les pays les plus demandeurs de ces produits. L'âge des peaux, utilisées par les fabricants pour confectionner des pièces de vêtement (de marque Ralph Lauren ou Karl Lagerfeld, par exemple), varie en fonction des besoins de la mode. Certains habits demandent des animaux prématurés "qu'on extrait du ventre de la mère" des foetus âgés de cinq jours, d'autres de quinze.

imagesCAHJTM5J

(source:http://www.reseaulibre.net/rage/karakul.html)

Publicité
Commentaires
L
ça fait froid dans le dos !
Publicité
Archives
Derniers commentaires
"Ces drôles d'humains "par Utopie
Publicité